Une conférence sur le retrait social globalisé, phénomène nommé Hikikomori au Japon à eu lieu ce dimanche 22 janvier 2023 à la Mairie de Pirae. Organisé par Familipsy, en partenariat avec les associations SOS Suicide, Santé mentale Polynésie et SOS Vie, la conférence à été tenu par un des éminents spécialistes japonais du sujet, Dr. Tadaaki Furuhashi.
Le Hikikomori est « l’état d’une personne qui évite toute participation sociale en raison de différents facteurs et causes qui reste cloitrée presqu’en permanence chez elle pendant plus de six mois. Cela désigne en principe un état non-psychotique qui est différent du retrait dû à un symptôme positif ou négatif de la schizophrénie » (Min de la Santé, 2010, Japon)
Le Hikikomori n’est pas une pathologie mentale, mais un choix. Comme l’a souligné le Dr Tadaaki « Au Japon, il y a au moins 1.200.000 Hikikomori. C’est un problème économique. Le petit nombre de personnes qui travaillent doivent supporter, soigner le grand nombre de personnes qui ne travaillent pas ». En Polynésie, il n’existe aucun chiffre pour le moment. Mais l’association SOS suicide a déjà reçu des signalements. « Il y a des cas de retrait social qui sont signalés par les familles qui se plaignent d’avoir un proche qui se cloître chez lui pendant des semaines, des mois, sans réussir à lui faire retrouver une vie sociale normale. On peut dire que le phénomène commence à arriver en Polynésie », précise Nathalie COLIN-FAGOTIN, psychologue.